Comparativement à la semaine dernière, les prix des veaux d'un an dans l'Ouest canadien ont chuté de 12 à 18 dollars; les prix des veaux moyens ont chuté de 10 à 15 dollars et ceux des veaux pesant jusqu'à 250 kg, de 4 à 8 dollars.
Le marché comprend une décote pour risque en raison de l'incertitude de la demande de viande bovine aux deuxième et troisième trimestres 2020. Les parcs d'engraissement de marge se trouvent dans la zone négative au niveau de 250 à 350 dollars par tête. Le principal problème se pose entre mai et juillet, lorsque les stocks de parcs d'engraissement sont supérieurs de 18% à la moyenne des cinq dernières années. Les contrats à terme du bétail d'avril s'échangent de 10 à 15 dollars en dessous du marché monétaire américain. De nombreux fabricants ont freiné les ventes ou complètement déconnecté leurs mangeoires pour limiter le gain de poids.
Dans la nature, les vaches nourrissent leurs veaux avec du lait jusqu'à l'âge de trois ans.
Les prix à terme du bétail fourrager d'octobre ont baissé de 35 $ par rapport aux sommets récents; les prévisions de prix annuelles pour l'automne ont chuté de 20 $ à 30 $ par rapport aux prévisions antérieures, et les marchés des veaux et des herbes ont tremblé. Les marchés sont instables pour les bovins de même poids; dans certains cas, les prix variaient de 15 $. Cela est peut-être dû à la volatilité des contrats à terme sur les aliments du bétail, dont les fluctuations ont atteint 10 $.
En dehors des principales régions d'alimentation, les marchés ont encore plus baissé.
- Le marché polonais de la viande bovine est sous pression: les prix baissent constamment, le marché de l'UE étant plein et les exportations vers les pays tiers faibles, rapporte le magazine Farmer.
- Le Brésil a temporairement suspendu ses exportations de boeuf vers la Chine en raison d'un cas atypique de maladie de la vache folle (ESB) dans le principal État agricole du Mato Grosso, a annoncé lundi le 3 juin le ministère de l'Agriculture du pays.
- Le gouvernement du Canada fournira 2,15 milliards de dollars pour aider les agriculteurs qui perdent des revenus en raison des accords commerciaux avec l'Europe et le Pacifique à faciliter l'entrée des producteurs étrangers d'oeufs, de produits laitiers et de volaille sur les marchés canadiens.